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Le Lokart

Le Lokart est fondé en 2016 par Héloïse Marcacci et Mehdi Berdai, danseurs et chorégraphes, qui souhaitent développer une structure collective aux projets interdisciplinaires. Dès ses débuts, la structure accorde ainsi une grande importance à la réalisation d'une bande-son originale, d'une scénographie et de costumes. En 2018, la compagnie se tourne vers un axe plus strictement chorégraphique. Les spectacles Les Vivants (2018) puis White Light (2019) marquent alors ce tournant avec deux pièces de danse contemporaine pour six à huit interprètes. Parallèlement à la scène, la compagnie investit la rue avec des créations telles que Nomades (2018) et Argile (2019). Enfin, la dernière création de la compagnie, Ehsas Wahed2 (2020), fait le pari innovant de confronter deux espaces sur une même scène par un système de vidéoconférence. Un procédé qui répond aux restrictions dues à la crise sanitaire du coronavirus, mais confirme aussi l'intérêt du Lokart à laisser une place à la vidéo lors de ses créations chorégraphiques.

Une fois passée la porte
Les vivants
White light
Ehsas Wahed²

Héloïse Marcacci participe à la fondation du Lokart En 2016. Autodidacte, elle est engagée par la compagnie Neopost Foofwa puis rejoint la Compagnie Alias début 2019. En juillet de cette même année, Héloïse obtient une bourse artistique et part s'installer au Caire. Elle est alors engagée par la Egyptian Modern Dance Theater Company sous la direction de Walid Aouni. En octobre 2020, Héloïse rentre en Suisse présenter sa première chorégraphie Ehsas Wahed². Elle partage désormais sa vie entre ses projets indépendants en Suisse et son engagement à l'Opéra du Caire. 

Mehdi Berdai partage son apprentissage chorégraphique entre le ballet classique et la danse contemporaine, notamment auprès de Alonzo King à San Francisco. Il se tourne rapidement vers la création chorégraphique et s'installe à Neuchâtel en 2016. Il cofonde la compagnie Le Lokart et intervient dès lors en tant que danseur et chorégraphe.

UNE FOIS PASSÉE LA PORTE
Ecriture collective

Une dame âgée, ancienne actrice et danseuse adulée, revient dans le théâtre où elle foulait les planches. En passant la porte, elle s’immerge dans ce monde où elle a évolué durant des années, et qui rassemble tous ses souvenirs. Peu à peu, souvenirs et réalité s’entremêlent à travers les contacts qu’elle établit avec les nouveaux occupants des lieux: ceux-ci incarnent, à ses yeux, des fantasmes, des désirs et des souvenirs, si bien qu’elle perd la perception d’elle-même et de la réalité. Qui est-elle? Qu’incarnent ces autres? Des relations se nouent, et mettent en perspective la perte de mémoire, la dissolution de l’identité, les rapports rêvés mais interdits aux autres.
Pour sa deuxième création, le collectif Le Lokart élabore sa dramaturgie sur la base d’entretiens et de récits de vie collectés en collaboration avec l’Université de Neuchâtel afin d’élargir la prise de parole de ses interprètes. Mêlant danse et théâtre, Une fois passée la porte… bénéficiera également de l’appui important du groupe neuchâtelois de musique électronique 
Psycho Weazel qui permettra de compléter son univers scénique.

octobre 2017
LES VIVANTS
chorégraphie de Mehdi Berdai | mise en scène de Natania Prezant

Dans notre quotidien globalisé et multiculturel, la question des identités et du vivre ensemble se pose: Les Vivants est une tentative physique, intemporelle, d’approcher la création et l’appartenance au groupe. Une fresque humaine, de corps entremêlés, rythmée par un besoin pulsionnel de recevoir et d’offrir. Cette pièce répond à la nécessité de remettre l’humain au centre de nos questionnements: ses fragilités, son individualité ou encore son interdépendance. Une perspective de vivre ensemble, mise en liens avec les réalités d’aujourd’hui: quelles places pour la diversité, le lien social, et quelle place pour nos corps ?

janvier 2019
WHITE LIGHT
Mehdi Berdai

Depuis sa création à la fin du XIXe siècle, Le Lac des cygnes est devenu l’un des ballets les plus emblématiques et les plus prisés du répertoire classique. À partir de la thématique proposée par l’œuvre originale, White Light en transpose tant la dramaturgie qu’une partie des codes, pour laisser place à six danseur·euse·s contemporain·e·s. Une libre interprétation donc, toujours portée par la musique de Tchaïkovski. Les interprètes, emprisonné·e·s dans la robe blanche du patient comme une certaine princesse se trouvait enfermée dans le corps d’un cygne, entameront leur combat vers la guérison. Entre peur et espoir, dégoût et force de vie, cette pièce tente d’éclairer l’envers d’un décor aseptisé, la beauté de l’entraide et de la complicité humaine.

du octobre 2019 au novembre 2019
EHSAS WAHED²
Hélooïse Marcacci

C’est l’histoire vraie de rencontres entre différents êtres et différentes cultures. Ou comment, au-delà des a priori qui nous séparent les uns des autres, 4 danseurs se sont retrouvés par-delà leurs frontières : Ehsas Wahed, se sentir un en arabe. Cette pièce puise sa force dans la vie grouillante des rues, des gens, des bêtes... Elle invite à ressentir cette énergie qui voyage sans cesse d’un corps à l’autre, nous lie let nous transporte dans une course folle vers la vie. Ehsas Wahed au carré, car l’espace-temps sera fragmenté : l’Egypte et la Suisse se retrouveront le temps d’un spectacle. Bien que séparés par plus d’une mer, les deux pays seront pourtant liés sur scène grâce à un système technique inédit, laissant aux interprètes et aux spectateurs la possibilité de vivre cette interaction directe avec l’altérité.

octobre 2020
 

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